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Channel: Commentaires sur : L’Edito du Samedi 2 Juin 2012 : La kleptocratie, masque du socialisme Par Bruno Bertez (actualisé au 6/6/12 à 15H00)
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Par : bruno bertez

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Mercredi 6 Juin 2012 : A propos de la sécurité des dépôts bancaires, mythes et réalités

La sécurité des dépôts que vous avez dans les banques est l’une des préoccupations majeures en ce moment chez les pays pestiférés.

Nous avons expliqué que même ceux qui croyaient ne pas spéculer, en fait, le faisaient, sans le savoir. Ils spéculent sur le fonctionnement ordonné du système bancaire en Europe.

Les fuites de capitaux de Grèce, Espagne, Italie, ne sont pas causées par les craintes sur le fonctionnement ordonné du système bancaire, non, elles sont alimentées par la peur d’une sortie de l’euro et la redénomination des dépôts en monnaie nouvelle locale.
Accessoirement, elles sont alimentées par la peur de répression financière aggravée, blocage des mouvements de capitaux, contrôle des changes, prélèvements sur les soldes créditeurs.
C’est la raison pour laquelle, sans trop en parler, on évoque en Europe la possibilité de rassurer le public en proposant des mesures de garantie des dépôts bancaires pout toute l’Europe. La rumeur a même circulé que l’Allemagne serait pour.

D’abord, une mise au point, il n’y a pas de fuite des capitaux à ce stade en France. Les chiffres ne traduisent pas un déséquilibre des mouvements de capitaux en défaveur de la France, mais simplement un moindre mouvement d’entrées. On se réfugie de moins en moins en France, disons.
Ensuite, disons qu’une telle garantie serait, passez-nous l’expression, bidon. Il y a 16 à 17 trillions de dépôts en Europe et aucune institution, fut-ce la BCE, ne peut faire face à un tel risque. Si on limite à la garantie, c’est encore pire, car on précipite la fuite mécanique des capitaux au-dessus du plafond vers des lieux d’accueil non européens. Par ailleurs, une garantie à laquelle participerait l’Allemagne serait inconstitutionnelle. Enfin, ceux qui disent que seuls certains pays auraient besoin de cette garantie sont des naïfs, les banques étant interconnectées, la perte de confiance dans l’une entrainerait perte de confiance en chaine, même en dehors des frontières, c’est la rançon de la globalisation-financiarisation idiote voulue par les kleptos.
Enfin, et c’est le pire puisque nous sommes dans le domaine de la confiance et que les conditions objectives de la confiance ne sont pas réunies, la crédibilité d’un tel mécanisme serait nulle et, en tant que telle, cela déclencherait le risque contre lequel cela prétendrait protéger. Tout le monde sait qu’en matière financière les chiffres font toujours boule de neige, on part sur 35 milliards, comme dans le cas de la Grèce, et on est à 350, même chose en cours sur l’Espagne avec des montants déjà hors de toute possibilité européenne et bientôt globale, si on continue à gérer comme des imbéciles.
Dans ces conditions, nous maintenons notre position, les dépôts bancaires sont une spéculation comme les autres, sur les actifs à maturité zéro, c’est à dire la monnaie et leur émetteurs, les banques avec risque de contrepartie et de custody.

Nous maintenons aussi notre position très ferme, au lieu de mutualiser et de faire supporter aux uns les pertes des autres, au lieu de faire du socialisme, il faut faire du capitalisme pur et dur, trancher. Il faut isoler les pestiférés, éviter qu’ils ne contaminent ceux qui résistent à la maladie de la peste, protéger ceux qui sont encore à peu près sains et peuvent s’en sortir.
L’Histoire avec un grand H dira que ce fut l’erreur incroyable, la faute de Hollande et de son entourage d’avoir, pour des raisons politiciennes, choisi de se solidariser des pestiférés alors que la France était encore indemne et pouvait s’en sortir. Mais Hollande se projetait déjà dans l’histoire, il se plaçait déjà dans la perspective d’un nouveau dérapage des finances publiques françaises provoqué par sa politique et le paiement de son élection par des largesses.

La pensée socialiste a un vice fondamental, elle prend parti pour les faibles, les minorités ou supposées telles, elle donne les banlieues en exemple, elles sont l’avenir de la France, on visite les prisons plutôt que Polytechnique au lendemain de l’élection, on s’associe à Rajoy plutôt qu’à Merkel, on étale la déstructuration des familles comme si cela était un bien, on défend le mariage homosexuel et l’adoption et, au même moment, on veut casser le soutien des familles et de la natalité que constitue le quotient familial, etc.

Hélas la vie est une lutte, la confrontation internationale est sans pitié, surtout en période de crise. C’est chacun pour soi et Dieu pour tous .Nos socialistes veulent remplacer Dieu: Qui veut faire l’ange fait la bête, l’enfer est pavé de bonnes intentions, connaissez-vous la sagesse des nations? Elle ne dit pas que des c…….s. Et ce n’est pas en affaiblissant les forts et encourageant la prolifération, la production systémique de faibles, que la France s’en sortira.
Et dire que Sarkozy avait choisi pour thème : La France forte.

On attend le débat de ses successeurs sur ce thème, ont-ils autre chose en vue que leur petite et médiocre carrière d’apparatchiks avec garde du corps et voitures avec chauffeurs?

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